Passer au contenu

En Chine, il faut désormais se soumettre à la reconnaissance faciale pour acheter une carte SIM

Depuis le 1er décembre, la souscription à un opérateur mobile en Chine est impossible sans authentification faciale. Cette nouvelle mesure permet de renforcer le contrôle de Pékin sur les télécommunications.

À l’achat d’une carte SIM en Chine, une identification par reconnaissance faciale est désormais obligatoire. Depuis le 1er décembre, une loi oblige les opérateurs à scanner le visage d’un client s’il souhaite souscrire à un service comme le rapporte la BBC. Cette nouvelle règle s’ajoute à l’obligation de fournir une carte d’identité et de communiquer son véritable nom sur Internet.

La Chine, le pays de la reconnaissance faciale 

En procédant à une identification par reconnaissance faciale, les autorités chinoises souhaitent s’assurer que l’acheteur d’une carte SIM est bien la personne qu’il prétend être.

Les technologies de reconnaissance faciale utilisées par l’Empire du Milieu sont extrêmement sophistiquées et peuvent reconnaître des individus dans la rue même lorsqu’ils se déplacent. Cette nouvelle loi a pour objectif d’éviter les fraudes mais permet surtout à Pékin d’asseoir un peu plus son contrôle d’Internet. Depuis 2017, le gouvernement oblige déjà à donner sa véritable identité lorsque l’on publie quelque chose en ligne. Ces nouvelles mesures renforcent son pouvoir et lui permet de savoir qui se cache derrière un smartphone. 

En Chine, la reconnaissance faciale est extrêmement répandue. De nombreuses applications comme WeChat l’utilisent et de très nombreux services gouvernementaux en ont fait la méthode d’authentification par défaut. Chez de nombreux commerçants, on paye désormais en regardant une caméra ce qui élimine le besoin d’une carte de paiement. On ne sait pas encore si seuls les citoyens chinois sont concernés ou si les étrangers en visite en Chine devront aussi procéder à une reconnaissance faciale. 

Source : BBC

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Nicolas Lellouche